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Gauvain et le chevalier vert - Résumé

Auteur anonyme :

 

- ‎Gauvain et le chevalier vert

(date : vers 1375-1400, langue : moyen anglais, titre original : Sir Gawayne and the Grene Knight)

 

Au jour de l’an, un immense chevalier vert se présente à la cour d’Arthur et lance un défi aux chevaliers de la Table Ronde, que Gauvain finit par relever. Comme dans la Première continuation de Perceval, dans La demoiselle à la mule et dans Gauvain et Hunbaut, Gauvain doit tenter de couper la tête du Chevalier Vert et s’il échoue le chevalier vert aura sa chance un an plus tard. Gauvain lui tranche la tête et le Chevalier Vert rentre chez lui, sa tête dans sa main et donne rendez-vous à Gauvain l’année suivante à la "Chapelle Verte".

Un an plus tard vers Noël, dans le froid, Gauvain se rend chez un hôte qui connaît l’emplacement de la Chapelle Verte. Cet hôte propose à Gauvain de se reposer pendant trois jours, tandis que lui-même ira à la chasse pendant ces trois jours. A la fin de chacun de ces trois jours, Gauvain et lui devront alors échanger leurs gains de la journée. Une vieille femme est présente chez l’hôte, ainsi qu’une jeune demoiselle qui courtise Gauvain. Gauvain résiste à ses avances mais le premier jour elle lui fait un baiser. Ce baiser est le gain de la journée de Gauvain. Au retour de son hôte, Gauvain lui offre donc son gain : un baiser, et son hôte lui offre le sien : un cerf. Le deuxième jour, deux baisers sont échangés contre un porc. Le troisième jour la demoiselle offre à Gauvain, en plus de trois baisers, un collier vert qui le rendra invincible.

Mais Gauvain ne parle pas de ce collier à son hôte et lui fait trois baisers. Gauvain se rend ensuite à la Chapelle Verte. Il survit alors à l’épreuve, blessé seulement d’une entaille au cou, qu’il gardera comme marque des péchés qu’il a commis en recevant les baisers de la demoiselle et en cachant à son hôte le collier vert. Le Chevalier Vert, Bertilak de Hautdesert de son nom, lui explique alors que la vieille femme du château de son hôte est Morgain le Fay (Morgane la fée) et qu’elle voulait tester les vertus des chevaliers de la Table Ronde. Bertilak explique aussi que c’était lui qui avait envoyé la jeune demoiselle vers Gauvain. Gauvain, réconcilié avec Bertilak, repart un peu honteux à la cour d’Arthur et de ses chevaliers qui le consolent.

 

Source(s):

Sir Gawain and the Green Knight, Anonymous (J. Weston), from Sir Gawain and the Green Knight:

A Middle-English Arthurian Romance, 1898,  

http://d.lib.rochester.edu/camelot/text/weston-sir-gawain-and-the-green-knight

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